L'urbanisation dans le monde

Taux d'urbanisation : nombre d'habitants vivant en ville par rapport à la population totale (en %). Urbanisation : mouvement de concentration des hommes dans les villes.

Document 1 : évolution de la population urbaine.

I. Questions :

Document 1 : comment le nombre de citadins dans le monde a-t-il évolué de 1950 à 1990 ?
Document 2 : en observant la carte de la population urbaine du monde, dites quelles sont les parties du monde les moins urbanisées et les parties du monde les plus urbanisées.
Document 3 : dans quelle partie du monde se situe la majorité des grandes agglomérations ? Quelles sont les agglomérations qui devraient doubler leur population d'ici 2015?
Doc 3 et 1: Qu'en déduisez-vous sur la croissance urbaine ?
Document 4 :  quelle est la principale cause de l'accroissement de la population du Caire ? Quelles en sont les conséquences pour la ville et les habitants ?

II. Paragraphe argumenté :

En vous appuyant sur les informations fournies par les documents, rédigez une synthèse qui présente l'urbanisation dans la monde.

Document 2 :  taux d'urbanisation dans le monde en 2000



Document 3 :
l'accroissement des grandes agglomérations dans le monde

Document 4 : une capitale trop vite grandie : Le Caire

Avec ses 400 km2, le Grand Caire compte 13 millions d'habitants la nuit, et 16 millions le jour. (...) La croissance annuelle de la population de la capitale (3,3 %) dépasse largement la moyenne nationale (2,2 %). L'exode rural augmente chaque année la population du Caire de 1,6 %, soit près d'un quart de million d'habitants...
La principale cause de cet exode est économique. C'est en effet au  Caire qu'un Egyptien a le plus de chances de trouver du travail : on y trouve près de la moitié des  emplois du secteur d'Etat, et 40 % du privé. Malgré la crise du logement, on y est mieux logé qu'à la campagne, la capitale comptant 30 % des habitations d'Egypte. on y est aussi mieux soigné, avec plus de 70 % des médecins et la moitié des lits d'hôpital.
La première conséquence de cette migration est l'amplification de la crise chronique du logement.
Les plus démunis n'ont d'autre recours que la douzaine de "quartiers champignons" qui ont poussé autour de la capitale. De quartiers construits sans aucun plan d'urbanisme, ou 30 % des habitations n'ont ni eau ni égouts et où les rues ne sont que des ruelles qui se tortillent au gré de constructions hétéroclites.

Alexandre Buccianti, Le Monde, 2 septembre 1994.